René Veillon est né à Mortagne-au-Perche, rue de l'Hospice, le 29 février 1864. Son père y est professeur au collège. Sa mère, Célestine Joubert, est veuve d'un premier mariage. Elle a un fils aîné : Mary Renard (1849-1925) qui est connu comme peintre également, conservateur du musée d'Alençon et vétéran de la guerre 1870-1871.
Son père Alphone (1831-1910) est lui-même photographe. Pour améliorer les revenus de la famille, alors qu'il entre en 1876 au lycée d'Alençon comme professeur de dessin d'imitation, il reprend une librairie rue aux Sieurs. Deux ans plus tard, il ouvre rue du Château son atelier de peintre-photographe.
Alphonse et René Veillon figurent dans la salle des décapités de l'auberge des sœurs Moisy, parmi les 66 profils. Ils sont en effet régulièrement à Saint-Céneri, avec Mary Renard, pour y peindre.
La complicité entre le père et le fils autour de leur passion commune transparaît dans plusieurs tableaux photographiques. Ici, Alphonse Veillon photographie René pour un portrait de balayeur.
On s'amuse aussi à prendre la pose pour un très sérieux concours du plus beau chapeau ! La famille : René et Alphonse Veillon, Mary Renard et l'ami Paul Saïn.
René Veillon peintre
En 1888, devenu ingénieur, René Veillon trouve un emploi aux établissements Bechmann de Val-et-Châtillon en Meurthe-et-Moselle. Il y est élu maire en 1896, et le reste jusqu'à sa mort. Durant la Première Guerre mondiale, les Lorrains non mobilisés sont emprisonnés par les Allemands. René Veillon passe sa détention à Rastatt, où il peint trois tableaux. Il décède en 1920.
Pour en savoir un peu plus : https://val-et-chatillon.com/histoire/veillon